Ilne s'agit ni d'une indication routière ni d'une incitation touristique : la distance à laquelle on se trouve de ce lieu vague n'est pas précisée, ni la sortie qui permettrait de l'atteindre ; son nom n'est plus mentionné. Il s'agit d'une information synthétique de substitution : ce que le contact avec le "pays" aurait pu nous enseigner - que l'on y cultive des mombrins, et que les
Ala tête de la 1 ère armée se trouve le général Fritz Von Below. La c’est de toutes parts un massacre, sur le Chemin des Dames comme dans la plaine champenoise. Pour la première fois, les chars d’assaut français
Ellepropose des visites guidées sur les différents sites du Chemin des Dames, le premier étant celui de la Caverne du Dragon qui se trouve juste sous vos pieds à 14 mètres sous terre. Du fort de la Malmaison à l’arboretum
Vay Tiền Trả Góp 24 Tháng. Pendant la guerre de 1914-1918, le département de l’Aisne est traversé par le front de l’ouest. Le Chemin des Dames est une ligne de crête entre les vallées de l’Aisne et de l’Ailette. Sa situation et ses carrières souterraines en font une véritable forteresse. Après la Première Bataille de la Marne en septembre 1914, les Allemands reculent jusqu’aux hauteurs qui dominent le Chemin des Dames et d’où les troupes françaises ne parviennent pas à les déloger. Commence alors un face-à-face interminable et meurtrier la guerre de positions. Le Chemin des Dames devient alors le lieu de grandes batailles. Aujourd’hui, musée à ciel ouvert, qui s’étire sur 40 km d’est en ouest, il est jalonné de multiples sur la route départementale D2 entre Soissons et Laon, le moulin de Laffaux est un lieu hautement stratégique, disputé par les deux armées durant de longs mois en 1917. Le monument des crapouillots rend hommage aux 12 000 artilleurs de tranchée tombés de 1914 à 1918. A l’entrée ouest de la route du Chemin des Dames, le calvaire de l’ange gardien commémore les soldats français tombés au cours des batailles de l’Aisne. Le Fort de la Malmaison, ancien fort de défense du système Séré de Rivières, qui contrôle l'accès sur la crête, est le symbole de l’offensive lancée le 23 octobre 1917. Du panorama de La Royère, il est possible d’apercevoir la Chapelle Sainte Berthe située en contrebas, dans la commune de Filain. Une plaque y évoque une bataille menée, non loin de là, par les soldats du 283e R. I le 23 octobre 1917. Au centre du Chemin des Dames, se dresse le village reconstruit de Cerny-en-Laonnois. Il est au cœur des premiers combats du Chemin des Dames. Il rassemble aujourd’hui des nécropoles française et allemande, une chapelle du souvenir, ainsi qu’un monument britannique en hommage aux gars du Lancashire ». Sur l’une des pentes rivant le musée de la Caverne du Dragon, Constellation de la douleur, une sculpture composée de neuf statues en bois brut calciné, œuvre de Christian Lapie qui salue le courage des soldats africains tombés au cours de l’année 1917. Un peu plus loin, l’obélisque du monument des basques honore les combattants originaires des départements du Sud-Ouest de la France. La statue représente un paysan en costume traditionnel et coiffé d’un béret basque. Tournant le dos à l’ancien champ de bataille, le personnage regarde pour l’éternité vers son pays natal. Sur le plateau de Californie, véritable forteresse imprenable au cœur du dispositif allemand, est édifiée une sculpture en bronze de près de quatre mètres de haut, réalisée par Haïm Kern et nommée "Ils n'ont pas choisi leur sépulture". A deux pas, se trouvent les ruines de l’ancien village de Craonne, détruit en 1917 par les bombardements massifs, et connu pour la célèbre chanson de Craonne, liée aux mutineries qui suivirent l’offensive française du Général Nivelle. Dans la forêt, des vestiges de tranchées sont visibles; une tour observatoire en bois de 20 mètre de haut offre une vue sur les vallées de l’Aisne et de l’Ailette. Elle met en évidence l’importance décisive de ce relief escarpé pour les manœuvres des troupes. Plus au sud, en direction de Reims, près de La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert, dans le bois des Buttes, se trouve une stèle en souvenir du poète Guillaume Apollinaire, qui sur les premières lignes du front est gravement blessé à la tête par un éclat d’obus le 17 mars 1916. Le parcours se termine par le Monument national des chars d’assaut. Ce monument est situé à l’endroit d'où, les chars français furent engagés en masse le 16 avril 1917. Des chars des années 1950 y sont aujourd'hui exposés. La Caverne du Dragon et l’Office de tourisme de Laon proposent un large choix de visites guidées thématiques du Chemin des Dames. Muni de son smartphone, le visiteur peut également choisir de se laisser guider par l’application Carnets 14-18, à travers l’histoire d’Andrew Naylor, brancardier britannique, durant la Première Guerre Mondiale.
Le Chemin des Dames Le souvenir de l'hécatombe Mutineries, contestations, grèves ... Qu'elle ne fut pas la Bataille du Chemin des Dames. Sanglante, interminable, dure ... Et pourtant, les poilus doivent progresser de cent mètres toutes les trois minutes pour déloger les troupes allemandes, venues se cacher sur cette ligne de crête, entre Aisne et Ailette. Obus et mitrailleuses ripostent violemment l'offensive est un échec cuisant. Le Chemin des Dames doit son nom à deux filles de Louis XV, qui l'empruntaient pour se rendre au château de la Bove. C'est une route d'une trentaine de kilomètres, située au sud de Laon, dans le département de l'Aisne. Point stratégique, elle traverse à l'époque 18 villages, dont 7 ont été partiellement ou totalement détruits pendant la guerre. Et les Allemands tiennent cette position dès Septembre 1914 ! Entre ses lieux de mémoires incroyables, ses cimetières, ses creutes des grottes aménagées pour le repli des soldats, ses forts, ses monuments ... Le Chemin des Dames est un incontournable du Circuit de l'Aisne. Saisissant et déroutant, il ne vous laissera pas indifférent. Village Troglodyte de Paissy Paissy Ce joli village troglodyte, niché dans la vallée au sud du Chemin des Dames, vous accueille le temps d'une promenade. En chemin, vous découvrirez une petite cascade, des maisons troglodytes, la demeure d'Alain, célèbre philosophe. Vous pourrez également pique-niquer tout... Agrandir Ce joli village troglodyte, niché dans la vallée au sud du Chemin des Dames, vous accueille le temps d'une promenade. En chemin, vous découvrirez une petite cascade, des maisons troglodytes, la demeure d'Alain, célèbre philosophe. Vous pourrez également pique-niquer tout à côté de la source et apprécier la vue sur le vallon. Situé dans un endroit stratégique, Paissy 288 habitants en 1841 souffre de plusieurs invasions et est un lieu de combats au cours de son histoire. La population, vivant souvent dans les creutes nombreuses, vit surtout de la culture de la vigne. En octobre 1914, des affrontements très violents s’y déroulent pour le contrôle du plateau et de la Caverne du Dragon. Le village est en grande partie détruit ; il reste sous contrôle français. L’église Saint-Rémi est entièrement rasée par les Allemands en juillet 1917, pour ne pas servir de lieu d’observation aux Français. Bref, un village incontournable du Chemin des Dames ! / Réduire Abbaye de Vauclair Bouconville-Vauclair A l’est du lac de l’Ailette se trouve les ruines d’une mystérieuse abbaye. Classée depuis 1911, l’abbaye de Vauclair est un vestige du passé qui se situe au centre du triangle mystique reliant les anciennes provinces de Picardie, Champagne et... Agrandir A l’est du lac de l’Ailette se trouve les ruines d’une mystérieuse abbaye. Classée depuis 1911, l’abbaye de Vauclair est un vestige du passé qui se situe au centre du triangle mystique reliant les anciennes provinces de Picardie, Champagne et d’Ile-de-France. L'abbaye de Vauclair fut fondée en 1134 par saint Bernard. Pour l'édification des constructions, les moines possèdent leurs propres carrières de pierre celle de la Caverne du Dragon et celle de Chermizy. La ferme d'Hurtebise, à quelques centaines de mètres plus au sud, est une dépendance de l'abbaye. La Révolution française engendra la fermeture de l’abbaye et son abandon, ce qui entraîna une partie de son démantèlement. Elle est transformée en exploitation agricole après la vente comme bien national en 1791 et jusqu'à la guerre de 14-18. Ébranlée et détruite lors de l’offensive de 1917 sur le Chemin des Dames, situé au sud du site. A partir des années 70, grâce à l’action du Père Anselme Dimier et du Père Courtois, 200 jeunes étudiants européens font renaître l’abbaye de ses cendres. Aujourd’hui, le site de l’abbaye de Vauclair comporte non seulement ses ruines sublimées mais aussi un vaste jardin de plantes médicinales. Verte de l’Ailette, l’abbaye de Vauclair est une étape incontournable lors d’un séjour sur le Lac de l’Ailette. Conseil local la forêt Domaniale de Vauclair est également l’occasion de faire une belle randonnée dans les bois, pensez-y ! / Réduire Tour du Plateau de Californie Craonne Le 16 avril 2013 fut inaugurée sur la pointe orientale du Plateau de Californie, lieu emblématique de la Grande Guerre, une tour-observatoire d'une hauteur de 20 mètres librement accessible. Elle permet une approche historique des paysages et rappelle l'importance des... Agrandir Le 16 avril 2013 fut inaugurée sur la pointe orientale du Plateau de Californie, lieu emblématique de la Grande Guerre, une tour-observatoire d'une hauteur de 20 mètres librement accessible. Elle permet une approche historique des paysages et rappelle l'importance des points hauts durant la guerre. Elle donne également aux visiteurs qui en font l'ascension un point de vue incomparable sur le village de Craonne en contrebas, mais également sur le Chemin des Dames et la plaine de Champagne... Alors que Verdun a été rapidement érigé en symbole national de la victoire, le Plateau de Californie et le Chemin des Dames ont été longtemps associés à l'échec cuisant de l'offensive Nivelle d'avril 1917, aux mutineries qui ont suivi et à la rupture de l'été 1918, et voués après la 1ère guerre mondiale, à un processus d'occultation, d'oubli, de refoulement. Avant 1914, le plateau de Californie, au-dessus de l’ancien village de Craonne, était un lieu de promenade et de détente. Après la guerre sur le plateau, classé en zone rouge, des pins ont été plantés, le terrain n’étant plus cultivable. Les promeneurs d'aujourd'hui pourront alors suivre les sentiers balisés d'où ils apercevront des vestiges de tranchées et de cratères d'obus. Panneaux thématiques sur la Grande Guerre, tables de lectures et vues panoramiques sur la vallée de l’Aisne jalonnent aujourd’hui le plateau le long de ce sentier balisé / Réduire La Constellation de la Douleur Oulches-la-Vallée-Foulon Cette oeuvre qui rend hommage à ces milliers d'hommes venus des ex-territoire d'Afrique occidentale française pour être enrôlés dans une guerre que se livraient les Européens se situe à proximité de la Caverne du Dragon, sur l'une des pentes du... Agrandir Cette oeuvre qui rend hommage à ces milliers d'hommes venus des ex-territoire d'Afrique occidentale française pour être enrôlés dans une guerre que se livraient les Européens se situe à proximité de la Caverne du Dragon, sur l'une des pentes du Chemin des Dames où sont tombés au cours de l'année 1917 des centaines de soldats africains des bataillons de tirailleurs "sénégalais". Le 16 avril 1917, la 10ème Division d’infanterie coloniale général Marchand a attaqué dans le secteur. Le 33ème régiment d’infanterie, les 6ème, 43ème et 48ème bataillons de tirailleurs sénégalais atteignent et dépassent la Caverne du Dragon. Ils occupent le plateau dans des conditions difficiles, sous un violent bombardement allemand. La division est relevée le 20 avril, après avoir terriblement souffert du mauvais temps froid, boue, humidité. Intitulée "Constellation de la Douleur", cette sculpture commandée par le Département de l'Aisne - dans le cadre des commémorations du 90e Anniversaire des batailles du Chemin des Dames - est l'oeuvre de Christian Lapie. Elle se compose de neuf statues de bois calciné dressées. Une des statues est dressée au fond d’une tranchée. En profitant de ce lieu, il y a un superbe parcours à faire autour du Chemin des Dames Monument des Marie-Louise, Monument de Napoleon, Monument des Basques, Monument des Rugbymen, Craonne, Craonelle, Arboretum de Craonne, Fort de la Malmaison ... / Réduire Porche du chateau et église de Soupir Soupir Le petit village de Soupir a été, comme bon nombre de villages aux alentours, ravagé lors de la Première Guerre Mondiale. Auparavant siégeait dans cette commune un château monumental, appartenant d'ailleurs à Gaston Calmette, ancien directeur du Figaro, jusqu'en 1914. Cette... Agrandir Le petit village de Soupir a été, comme bon nombre de villages aux alentours, ravagé lors de la Première Guerre Mondiale. Auparavant siégeait dans cette commune un château monumental, appartenant d'ailleurs à Gaston Calmette, ancien directeur du Figaro, jusqu'en 1914. Cette porte monumentale est aujourd'hui seule au milieu d'un champ, non loin de l'église Notre Dame de Soupir, qui était juste voisine du château. / Réduire Cimetières allemand, français et italien de Soupir Soupir Sur le petit village de Soupir se dresse trois cimetières français, italien et allemand. Preuve que la guerre ne fait pas de distinction dans les morts, les trois cimetières sont quasiment collés, alignés d'Est en Ouest.... Agrandir Sur le petit village de Soupir se dresse trois cimetières français, italien et allemand. Preuve que la guerre ne fait pas de distinction dans les morts, les trois cimetières sont quasiment collés, alignés d'Est en Ouest. / Réduire La Caverne du Dragon Oulches-la-Vallée-Foulon Une marche, puis deux, puis trois… La lumière du jour disparaît progressivement à mesure que l'on s'approche… La fraîcheur du lieu se fait ressentir petit à petit, l'obscurité vous enveloppe, le silence s'impose vous voilà arrivé dans l'antre de... Agrandir Une marche, puis deux, puis trois… La lumière du jour disparaît progressivement à mesure que l'on s'approche… La fraîcheur du lieu se fait ressentir petit à petit, l'obscurité vous enveloppe, le silence s'impose vous voilà arrivé dans l'antre de la Caverne du Dragon. A l'origine étant une carrière souterraine, la Caverne du Dragon a ses origines remontant au Moyen-âge. Creusée dans le calcaire du Plateau du Chemin des Dames, ses pierres extraites auront notamment servies à construire l'Abbaye de Vauclair, distante de quelques kilomètres. Ce sont les Allemands qui, lors de leur occupation de la caverne, l'ont surnommée la caverne du Dragon Drachenhöhle en allemand. Les flammes et étincelles des mitrailleuses, sortant des entrées de la caverne au cours des combats, leur faisaient penser aux flammes crachées par les dragons depuis leurs grottes. Plus qu'un abri de fortune, les galeries se transforment vite en enjeu militaire stratégique de premier plan. Mêlant galeries souterraines séculaires et scénographie contemporaine, la Caverne du Dragon met en lumière les éléments d'un passé lourd de souvenirs. A l'aide d'animations multiples, par le biais d'objets retrouvés dans les galeries, le visiteur se retrouve immergé dans la vie quotidienne des combattants du Chemin des Dames. / Réduire Fort de la Malmaison Chavignon Porte d'entrée du Chemin des Dames par l'Ouest, le Fort de la Malmaison a subi fortement les combats de la Première Guerre Mondiale en 1917 et est aujourd'hui en ruines. Occupant une position centrale entre Laon et la vallée de... Agrandir Porte d'entrée du Chemin des Dames par l'Ouest, le Fort de la Malmaison a subi fortement les combats de la Première Guerre Mondiale en 1917 et est aujourd'hui en ruines. Occupant une position centrale entre Laon et la vallée de l'Aisne, le fort de la Malmaison relevait du système défensif de seconde ligne mis en place par Séré de Rivière au lendemain de la guerre de 1870. Il est donc fortement lié à d'autres forts de l'Aisne comme celui de Condé ou celui de Bruyères, par exemple. Le fort avait pour mission la surveillance de la vallée de l´Aisne et du plateau du Chemin des Dames. Entièrement construit en pierre de taille, il ne fut jamais utilisé. Quatre ans après sa construction, le fort de la Malmaison sert de terrain d’expérience pour tester de nouveaux explosifs à la mélinite, qui lui furent fatals il fût déclassé en 1912. Du fait de sa position stratégique, le fort de la Malmaison fut âprement disputé tout au long de la Première Guerre mondiale. Dès le 1er septembre 1914, la deuxième armée allemande occupa le fort abandonné, y installant abris et canons afin de se prémunir des tirs aériens. L´ennemi profita de l´emplacement stratégique du site à la porte ouest du Chemin des Dames en construisant une tour en béton au sommet du tertre. Les Allemands bénéficiaient ainsi d'une vue imprenable sur Laon. A ce jour, il ne reste que des ruines imposantes. Les vestiges totalement ou certains partiellement envahis par la végétation méritent le détour. Quelques ruines, souterrains, salles maçonnées et une tour bétonnée au sommet du tertre situé au centre du site sont encore visibles. / Réduire Chapelle Sainte-Berthe Filain La chapelle Sainte-Berthe, est située dans la commune de Filain. Dominant la vallée de l’Ailette et bâtie au XIIe siècle, la chapelle a traversé le temps, non sans souffrir de multiples destructions... Sauf en Octobre 1917. Lors de la Bataille... Agrandir La chapelle Sainte-Berthe, est située dans la commune de Filain. Dominant la vallée de l’Ailette et bâtie au XIIe siècle, la chapelle a traversé le temps, non sans souffrir de multiples destructions... Sauf en Octobre 1917. Lors de la Bataille de la Malmaison, elle subit d'intenses bombardements et subit également les différents combats sur l'éperon. Elle fût reconstruite en 1927. / Réduire La carrière de l'éléphant Soupir Pas encore sûr et certain de la localisation, elle serait du côté de Soupir et serait très difficile d'accès. Elle avait été surnommée elefanten höle » grotte de l’Éléphant par les soldats allemands pendant la Première guerre mondiale, à cause... Agrandir Pas encore sûr et certain de la localisation, elle serait du côté de Soupir et serait très difficile d'accès. Elle avait été surnommée elefanten höle » grotte de l’Éléphant par les soldats allemands pendant la Première guerre mondiale, à cause d’une tête de cet animal, en bois et en tôle, suspendue au-dessus du cavage principal. Elle fut aménagée par les allemands lors des violents combats du chemin des Dames ». On y trouve les traces habituelles de la présence militaire avec des piliers de consolidation, des restes de sommiers, des chaussures de cuir allemandes, de gourdes allemandes, des restes de cheminées dont les évacuations se font par les anciens puits d'aérations. Dans une petite carrière toute proche se trouve un four à pain en briquettes réfractaires. On peut noter également la présence d'un autel religieux. Il est structuré par la présence de quatre petites colonnes. C'est une des rares chapelles souterraines allemandes encore en état dans la région. / Réduire Tranchées de Bouconville Bouconville-Vauclair A vérifier, mais un lieu appelé "Tranchées de Bouconville Vauclair" a été identifié ici. Il doit donc y avoir des tranchées qui trainent dans le coin ... L'ancien village de Craonne fût rasé lors de la Première Guerre Mondiale, détruit par l'artillerie française en 1917, après 3 ans d'âpres combats entre Français et Allemands. Le site classé en zone rouge à la fin du conflit, ne fut... Agrandir L'ancien village de Craonne fût rasé lors de la Première Guerre Mondiale, détruit par l'artillerie française en 1917, après 3 ans d'âpres combats entre Français et Allemands. Le site classé en zone rouge à la fin du conflit, ne fut pas reconstruit. Le nouveau village de Craonne fut bâti entre 1921 et 1927, à 800 m de là, en contrebas, avec l'aide financière de la Suède. Le site du Vieux Craonne est aujourd'hui géré par l'Office national des forêts qui y a aménagé un arboretum et un circuit-promenade balisé de panneaux explicatifs permettant de retrouver les traces de l'ancien village. Un grand observatoire a été élevé pour retrouver le point de vue des combattants. On y retrouve également des blockhaus et des vestiges impressionnants de guerre. / Réduire Moulin de Laffaux Laffaux Le Moulin de Laffaux est un haut lieu de la Bataille du Chemin des Dames. Il regroupe beaucoup de stèles et de lieux de mémoire, des mémoriaux dans un grand jardin le Jardin de la mémoire. C'est un site... Agrandir Le Moulin de Laffaux est un haut lieu de la Bataille du Chemin des Dames. Il regroupe beaucoup de stèles et de lieux de mémoire, des mémoriaux dans un grand jardin le Jardin de la mémoire. C'est un site à découvrir ! / Réduire Village disparu d'Ailles Chermizy-Ailles En 1914, Ailles est un village d’environ 120 habitants fortement touché comme toute la région par l’exode rural dont la fierté est l’orme planté près de l’église Saint-Martin en souvenir de la bataille napoléonienne de Craonne de 1814. Dès septembre 1914,... Agrandir En 1914, Ailles est un village d’environ 120 habitants fortement touché comme toute la région par l’exode rural dont la fierté est l’orme planté près de l’église Saint-Martin en souvenir de la bataille napoléonienne de Craonne de 1814. Dès septembre 1914, le village est occupé par les Allemands, qui y créent notamment un cimetière militaire. Au printemps 1917, le village sera entièrement détruit par les tirs d'artillerie. Après la guerre, Ailles se trouve en zone rouge », et déclarée inhabitable et incultivable. Une partie de son territoire est expropriée par l’Etat et remise aux Eaux et Forêts actuel Office national des Forêts pour être réuni à la forêt domaniale de Vauclair. En 1923, un décret supprime la commune d’Ailles et la rattache à Chermizy qui prend le nom de Chermizy-Ailles. En 1932, comme il l’a fait pour les villages détruits autour de Verdun et en Champagne dans la région de Suippes, le Touring-Club de France a élevé sur le site de l’ancien village une stèle commémorative. / Réduire Village disparu de Chevreux Craonne Hameau au carrefour de routes situé au pied de la "Montagne de Craonne", Chevreux devient la gare de Craonne, pour les voyageurs et les marchandises, avec l'ouverture en 1904 de la ligne Corbeny-Roucy. Le hameau se développe avec la construction... Agrandir Hameau au carrefour de routes situé au pied de la "Montagne de Craonne", Chevreux devient la gare de Craonne, pour les voyageurs et les marchandises, avec l'ouverture en 1904 de la ligne Corbeny-Roucy. Le hameau se développe avec la construction d'un hôtel et surtout d'une conserverie de légumes qui était florissante en 1914. Occupé et fortifié par les Allemands, Chevreux est complètement anéanti par les tirs d'artillerie précédant l'offensive française du 16 avril 1917 avant d’être le théâtre de terribles combats pendant plusieurs jours. Le hameau et la gare étant compris dans la "zone rouge", ils sont donc expropriés par l'Etat et remis aux Eaux et Forêts actuel Une stèle de granit rend hommage aux combattants du 8e et 208e Régiment d'Infanterie fauchés par les mitrailleuses allemandes ce matin du 16 avril 1917. / Réduire Hameau disparu de Chivy Chivy Dès le XVème siècle, Chivy forme une seule paroisse avec Beaulne. Au recensement de 1911, Beaulne-et-Chivy comptait 161 habitants. De septembre 1914 à avril 1917, la commune est coupé en deux les Français occupent Beaulne tandis que les Allemands se... Agrandir Dès le XVème siècle, Chivy forme une seule paroisse avec Beaulne. Au recensement de 1911, Beaulne-et-Chivy comptait 161 habitants. De septembre 1914 à avril 1917, la commune est coupé en deux les Français occupent Beaulne tandis que les Allemands se retranchent dans Chivy. Le hameau est complètement détruit lors de l'offensive du 16 avril 1917. Après la guerre, la commune n'a été que très partiellement reconstruite. En 1922, le conseil municipal de Beaulne-et-Chivy décide la fusion avec Vendresse-et-Troyon pour former la commune de Vendresse-Beaulne. N’ont été reconstruits à Chivy qu’une ferme, un lavoir et la chapelle Saint-Pierre qui surplombe un terrain bouleversé où apparaissent quelques vestiges d’habitations. / Réduire Village disparu de Courtecon Pancy-Courtecon En 1186, le village de Courtecon qui dépendait de l’abbaye Saint-Jean de Laon comme les villages voisins de Crandelain, Malval, Trucy et une partie de ceux de Lierval et Colligis avait été érigé en une seule commune dont les habitants... Agrandir En 1186, le village de Courtecon qui dépendait de l’abbaye Saint-Jean de Laon comme les villages voisins de Crandelain, Malval, Trucy et une partie de ceux de Lierval et Colligis avait été érigé en une seule commune dont les habitants bénéficiaient de droits reconnus. En 1914, Courtecon qui se prononçait Courcon » est un petit village qui comptait 30 maisons et perdait régulièrement de la population depuis la fin du XIXe siècle 83 habitants en 1911. Occupé par les Allemands dès le mois de septembre 1914, il est complètement détruit par les bombardements français d’avril 1917. Déclaré inhabitable et incultivable et classé en zone rouge », Courtecon est dans un premier temps exproprié par l’Etat avant d’être déclassé et remis en vente en 1926. Entretemps, le décret du 9 septembre 1923 a rattaché la commune à Pancy. Une chapelle commémorative est construite en 1932 à l’emplacement de l’ancienne église Saint-Martin. / Réduire Stèle de Guillaume Apollinaire La Ville aux Bois Pontavert La stèle fût élevée non loin de l'endroit où il reçut sa blessure, assortie de cette dédicace "En ce lieudit / Le Bois des Buttes / Le 17 mars 1916 fut blessé / Guillaume / APOLLINAIRE / 1880-1918". Né le... Agrandir La stèle fût élevée non loin de l'endroit où il reçut sa blessure, assortie de cette dédicace "En ce lieudit / Le Bois des Buttes / Le 17 mars 1916 fut blessé / Guillaume / APOLLINAIRE / 1880-1918". Né le 26 août 1880 à Rome d'une mère polonaise et d'un père inconnu, Guillaume Kostrowitzky n'a pas la nationalité française quand il veut s'engager en août 1914, De ce fait, sa demande n'est acceptée qu'en novembre, ce qui lance la procédure de naturalisation. A 200 mètres environ de la sortie de La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert en direction de Pontavert, au bord de la route départementale 89, se dresse une stèle de granit signalée depuis la RD 1044 de Reims à Laon. Le 24 mars 1990, l’écrivain Yves Gibeau 1916-1994 avait convié ses amis, “non pas à une inauguration, mais à un pèlerinage” à la stèle qu’il venait d’ériger en hommage au poète. Il choisit d'y graver une phrase tirée du poème Rêverie » qu'Apollinaire écrivit dans une lettre à Lou en 1915 Dis l'as tu vu Guy au galop Du temps qu'il était militaire Dis l'as-tu vu Guy au galop Du temps qu'il était artiflot A la guerre ». En mars 1916, le poète écrivain, désormais connu sous le nom de Guillaume Apollinaire, se bat au pied du Chemin des Dames, au Bois des Buttes. Dans son carnet de notes, il écrit le 14 mars Arrivée dans les tranchée sans abri du bois des Buttes au Nord de Pontavet. » Sa guerre de tranchée ne sera que de courte durée. Un éclat d'obus le frappe en pleine tête le 17 mars. Apollinaire écrit Je lisais à découvert au centre de ma section, je lisais le Mercure de France, à 4 heures un 150 éclate à 20 mètres, un éclat perce le casque et troue le crâne. » Il ne voit un médecin que 2 heures plus tard. Les moyens sont rares et l'intervention trop lourde pour être pratiquée dans ces conditions. On m'endort pour fouiller, l'éclat à enfoncer la boîte crânienne et y est restée, on l'y laisse. » A pollinaire n'est transféré que le 29 mars à l'hôpital du Val-de-Grâce où les chirurgiens procèdent à une trépanation dont il ne se remettra jamais tout à fait. Guillaume Apollinaire s'éteint le 9 novembre 1918, deux jours avant l'armistice, emporté par la grippe espagnole. Il est reconnu mort pour la France des suites de ses blessures ». / Réduire
Chemin des Dames La RD 18 CD, au niveau de la ferme d'Hurtebise Autres dénominations Chemin des Dames Caractéristiques Longueur 25,9 km Direction ouest/est Extrémité ouest N 2 D 14 D 23 à Aizy-Jouy Intersections D 15 à Pargny-Filain D 152 à Filain D 883 à Braye-en-Laonnois D 967 à Cerny-en-Laonnois D 102 à Paissy D 18 à Bouconville-Vauclair D 18 à Craonne D 19 à Craonne D 889 à Corbeny D 182 à Corbeny D 62 à Corbeny D 889 à Corbeny Extrémité est D 1044 D 18 à Corbeny Réseau Route départementale Territoire traversé 1 région Hauts-de-France 1 département Aisne Villes principales Aizy-Jouy, Chavignon, Pargny-Filain, Filain, Monampteuil, Ostel, Chevregny, Braye-en-Laonnois, Colligis-Crandelain, Pancy-Courtecon, Cerny-en-Laonnois, Vendresse-Beaulne, Paissy, Chermizy-Ailles, Oulches-la-Vallée-Foulon, Bouconville-Vauclair, Craonne et Corbeny Le Chemin des Dames ou RD 18 CD CD mis pour Chemin des Dames » est une route départementale française dans le département de l'Aisne entre Laon, Soissons et Reims, en France. Le Chemin des Dames est entré dans la mémoire collective pour avoir été le théâtre de plusieurs batailles meurtrières de la Première Guerre mondiale. Toponymie L'origine du nom Chemin des Dames réside dans la demande de Mme de Narbonne d'améliorer la route menant à son château de la Bove en prévision des visites de Mesdames », les filles de Louis XV, entre le carrefour de l'Ange Gardien » et Corbeny ce fut la route pour les Dames »[1]. Un article de G. Lenôtre pseudonyme de Thédore Gosselin d'avril 1917 popularise cette origine en l'enjôlivant[2] Mesdames Adélaïde, Sophie et Victoire, filles de Louis XV, allaient souvent dans la belle saison, passer quelques jours chez Mme de Narbonne, l’une de leurs dames d’honneur, au château de La Bove. [...] On établit vers 1770, pour la commodité des princesses, une bonne chaussée, [et] on appelle cette nouvelle route le "chemin des Dames". » La presse militaire allemande reprend cette version depuis lors recopiée partout. Elle est en partie légendaire seules Mmes Adélaïde et Victoire se sont rendues à La Bove, une seule fois de facon certaine, en 1784. L'amélioration du chemin en 1783 a seulement consisté en son empierrement en cailloutis, et non en la construction d'une bonne chaussée »[3]. Description La route relie d’ouest en est les 25,9 km séparant Aizy-Jouy de Corbeny, entre les rivières l'Ailette au nord et l'Aisne au sud. Il commence au niveau de l'échangeur entre la route nationale 2 et la D18 CD. Le calvaire de l'Ange gardien, qui n'a pu être déplacé lors de la construction de l'échangeur, en marquait autrefois l'entrée ouest. Empruntant la route départementale 18, le Chemin des Dames rejoint vers l'est la route nationale 44 à Corbeny. Long d'une petite trentaine de kilomètres, il passe par la ligne de crête située entre la vallée de l'Ailette et la vallée de l'Aisne. Par extension, le Chemin des Dames désigne le plateau compris entre ces deux vallées. Le Chemin des Dames, avant 1914, partie ouest Le Chemin des Dames, avant 1914, partie est Carte du Chemin des Dames, en novembre 1917. La RD 18 CD traverse dix-huit villages dont sept ont été totalement ou partiellement détruits et classés en zone rouge en 1923. Sur ces sept villages, deux ont été reconstruits sur un autre emplacement du territoire de leur commune Cerny-en-Laonnois et Craonne, et cinq ont fusionné avec une commune voisine. Parmi les cinq villages qui ont fusionné, trois avaient été totalement détruits Ailles dont il ne reste qu’un champ a été réuni à Chermizy. Courtecon dont seule une chapelle a été reconstruite sur l’emplacement de l'ancienne église a été réuni à Pancy et le hameau de la Vallée-Foulon de Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon dont il ne reste qu’un crucifix a été réuni avec le village de Oulches, alors que le village Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon qui entourait l’abbaye de Vauclair dont il ne reste plus que les ruines a été réuni à la commune de Bouconville. Deux villages avaient été partiellement détruits Beaulne-et-Chivy dont il subsiste quelques maisons a été réuni à Vendresse et Crandelain-et-Malval dont il ne reste que quelques maisons à Colligis. Quelques fermes qui furent l'enjeu de batailles célèbres de la Première Guerre ont été reconstruites, telle que la ferme d'Hurtebise ; d’autres, la ferme Saint-Martin, la Malmaison, la Royère ou Malval, ne le furent pas. Parcours Aizy-Jouy du Val de l'Aisne 0,0 km La RD 18 CD commence au rond-point d’un échangeur où passent trois autres routes la RN2, la RD14 et la RD23. La RD 23 Sud amène aux monuments commémoriaux du moulin de Laffaux Crapouillots 1933, général Eugène Brillié, 4e Cuirassiers, 9e Cuirassiers[4],… ainsi qu’à l’ancien village disparu d’Allemant reconstruit dans la vallée mitoyenne. La RD 23 Nord amène au bélier hydraulique, au pont Noir, au fort et au cimetière militaire allemand, ainsi qu’aux écluses des ponts d'Elle et d'Oger à Chavignon. La RD 14 Est amène à la chapelle souterraine[N 1] de Rouge-Maison à Vailly-sur-Aisne. La RD 14 Ouest amène à Vaudesson. Chavignon du Val de l'Aisne 0,3 km En 1924, un calvaire de l'Ange gardien marquant l'entrée Ouest de la RD 18 CD, n'a pu être déplacé en 2005 lors de la construction de l'échangeur, et se situe depuis entre la RN 2 et la RD 23. 1,7 km rive gauche, un monument en granite du régiment d'infanterie coloniale du Maroc le plus décoré de l’armée française avec ses trois fourragères légion d'honneur, médaille militaire et croix de guerre. Inscription du général Maistre Le général commandant de la VIe armée cite à l'ordre de l'armée le régiment d'infanterie coloniale du Maroc ordre général no 529 du 13 novembre 1917 régiment d'élite sous l'énergique commandement du lieutenant-colonel Debailleul a le 23 octobre 1917, par une manœuvre audacieuse difficile et remarquablement exécutée, encerclé et enlevé de haute lutte les carrières de la Bohéry, s'est emparé ensuite des lignes de tranchées du Chemin des Dames que la garde prussienne avait l'ordre de défendre, puis progressant encore sous un feu violent d'artillerie et de mitrailleuses sur une profondeur de plus de 2 km2 malgré des pertes sensibles, a atteint avec un entrain admirable tous les objectifs, infligeant à l'ennemi de lourdes pertes, capturant 950 prisonniers dont 14 officiers, 10 canons dont 8 de gros calibre, et un nombreux matériel de guerre »[5] sculpteur Rombaux Roland, 1934. 2,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 2,3 km rive gauche, une stèle commémorative de la 38e DI division d'infanterie marque l’intersection d’une route. Est écrit 23 octobre 1917, la 38e division comprenant le 4e régiment de zouaves, le RICM régiment d’infanterie coloniale du Maroc, le 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs, le 8e régiment de tirailleurs tunisiens, le 32e régiment d’artillerie de campagne, part à l’attaque. D’un seul élan, le 4e Zouaves s’empare du fort de la Malmaison et de tous ses objectifs, faisant les 23-24-25 octobre 600 prisonniers, capturant 17 canons et de nombreuses mitrailleuses, obtenant sa 6e citation à l’ordre de l’Armée ». La route à gauche, mène au fort de Malmaison sur les plans du général Séré de Rivières[7] avec son cimetière allemand enterrés après la bataille de la Malmaison 1917. La route à droite redescend à la Creute du Caïd, à l’église d’Aizy 1933 et à l’Aisne[8],[9]. 3,2km La ferme du Panthéon Pargny-Filain du Val de l'Aisne 3,7 km la RD 15 conduit au monument allemand à l’arrière de l’église et au lac de Monampteuil où coule l’Ailette et le canal de l'Oise à l'Aisne. Filain du Val de l'Aisne 4,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 4,3 km La RD 152 conduit à gauche aux plaques commémoratives au mur Ouest de la chapelle Sainte-Berthe 1927, située à côté de la ferme Saint-Martin disparue une plaque en mémoire du 283e régiment d'infanterie, une plaque du 19e bataillon de chasseurs à pied, une plaque du 288e régiment d'infanterie du Gers[10]. La route conduit également au lac de Monampteuil. 5,0 km rive gauche, une borne kilométrique ; rive droite, le panorama à la ferme de la Royère reconstruite sur la RD 18 CD, l’ancienne ferme a disparu ; elle était dans une prairie entre dans le bois de la Royère et la ferme actuelle. 5,8 km rive droite, une stèle commémorative du 99e régiment d'infanterie alpine marque la limite entre Filain Ouest et Ostel Est. Inscription 99 RIA 20 mai 1917 8 juin 1940 ». Monampteuil du Val de l'Aisne 6,0 km rive gauche, une borne kilométrique indique la frontière sur 600 mètres entre Monampteuil rive gauche et Ostel rive droite. Ostel du Val de l'Aisne 6,4 km rive droite, une stèle commémorative avec une cocarde tricolore en dessous a pour inscription A la mémoire de Jean Roblin mort pour la France à l'âge de 19 ans et de ses camarades du 146e d'Infanterie tombés avec lui le 18 mai 1917 »[11]. 6,8 km rive droite, une stèle commémorative avec une cocarde tricolore au-dessus a pour inscription Jean Dauly, 350e Régiment d'Infanterie, tué le 6 mai 1917 dans le petit bois en face à l'âge de 20 ans. Regretté de sa mère, de toute sa famille et de ses camarades. Priez pour lui ». 7,0 km rive gauche, une borne kilométrique ; rive droite, une croix sculpté sur une colonne commémorative. Inscription Marcel Duquenoy, de Calais, âgé de 20 ans, aspirant au 350e d'infanterie. En souvenir de notre fils disparu le 6 mai 1917, dans le bois en face ». Chevregny des Vallons d'Anizy 7,1 km rive gauche, une borne kilométrique indique la frontière sur 600 mètres entre Chevregny rive gauche, et Ostel rive droite. L’entrée Nord du tunnel souterrain du canal de l'Oise à l'Aisne se trouve dans le bois Jazé à Chevregny ainsi que le mont Bossu. Braye-en-Laonnois du Chemin des Dames 7,6 km croisement avec le CVO chemin vicinal ordinaire no 3 de Chavonne à Chevregny à droite, le CVO mène à Bray avec ses sculptures du XVIIIe siècle ainsi que celles des allemands, français et américains de la Première Guerre mondiale de l’abri souterrain de Froidmont[8] ont été classées aux monuments historiques 1998[12], son Obélisque du 27e et 67e bataillon de chasseurs alpins, ainsi que l’entrée Sud du tunnel et à Ostel avec son tilleul de Sully de 1636, son monument des aviateurs, et son menhir druidique. à gauche, le CVO mène à l’entrée Nord du tunnel à Chevrigny. 8,0 km rive gauche, une borne kilométrique marque l’entrée d’une route menant à un forage du tunnel relié à une antenne radio. 9,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 9,5 km la RD 883 permet de rejoindre à gauche, Colligis-Crandelain Vestige des creutes de l’ancienne ferme de Malval disparu situé rive gauche du virage à droite du lacet de la RD 883[13]. Église Saint-Nicolas[14] du village disparu de Crandelain-et-Malval. Église Saint-Martin, classée monument historique 1920. Traces rupestres de différentes époques dont allemandes de l’abri souterrain de Colligis, monument historique 2000. à droite, Braye. 9,6 km rive droite, tombe d’un poilu de la 11e DI. Est écrit L’an 1917, le 5e jour de mai, le Christ qui aime les Francs ouvre son royaume à 180 chasseurs à pied du 2e Bataillon, assaillant bravement Malval après 33 mois d’une cruelle guerre, pour arracher leur pays à l’injuste ennemi. Parmi eux, le sous-lieutenant Henri de Bonand-Montaret, licencié en histoire et engagé volontaire à 19 ans, tomba ici pour l’amour de la France, de Montaret, de ses hommes. Français, ne craignez rien mais priez Dieu pour le bataillon. Lettre d’Henri du 16 avril 1917[15]. » 9,7 km la ferme de Malval, reconstruite sur la RD 18 CD en 1918, après la destruction de l’ancienne ferme. Colligis-Crandelain du Laonnois 10,0 km rive gauche, une borne kilométrique limite la frontière entre Colligis-Crandelain rive gauche, et Braye rive droite. Pancy-Courtecon du Chemin des Dames 11,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 11,4 km intersection avec à droite, le chemin rural de Moussy-Verneuil à Courtecon amenant au bois des Vaumerons de Vendresse-Beaulne. à gauche, le chemin vicinal ordinaire no 5 du Chemin des dames à Pancy amène à Pancy-Courtecon avec sa chapelle du village disparu de Courtecon[16], son église Saint-Jean-Baptiste[8] classée au titre des monuments historiques en 1921[17] et son monument commémoratif franco-allemand[18]. 12,0 km rive gauche, une borne kilométrique. Cerny-en-Laonnois du Laonnois 13,0 km rive gauche, une borne kilométrique ; Rive droite, cimetière militaire allemand de 1914-1918 Deutscher Soldatenfriedhof. 13,1 km rive gauche, Chapelle Mémorial du Chemin des Dames 1951, sa lanterne des morts 1969 et une stèle de la 38e division d’infanterie où est inscrit Monument à la 38e division d’infanterie groupant les RICM 4e zouaves, 4e mixte zouaves tirailleurs, 8e tirailleurs tunisiens, 32e RAC, Cies du Génie 19/2 – 19/52 a combattu en septembre 1914 au Chemin des Dames, à Craonne et Heurtebise, en avril 1917 à Cerny, La Bovette et Heurtebise, en octobre 1917 à Chavignon, Carières Bohery, et reprise du fort de La Malmaison le 23 octobre ». Dans la chapelle, une plaque commémore la mémoire des Sénégalais 1983, et une plaque commémorative rend hommage au 18e régiment d'infanterie au Mémorial de Cerny, ville natale de Remi de Reims. Chapelle Mémorial du Chemin des Dames 1951. 13,1 km rive droite, Nécropole française et russe cimetière militaire 1919 avec la Colonne des Britanniques du 1er Bataillon Loyal North Lancashire. Inscription In memory of the officers warrant and non commissioned officers and men of the Battalion Loyal North Lancashire regiment who laid down their lives on active service 1914-1919 ». 13,2 km la RD 967 anciennement RN 367 permet de rejoindre à droite, indiqués par un panneau Pays de Laon par monts et merveilles », deux cimetières militaires anglais de 14-18, le British Cemetery et le Churyard à Vendresse-Beaulne ainsi que la chapelle du village disparu de Beaulne-et-Chivy. à gauche, le mémorial de Cerny et le Lac de l'Ailette. 13,6 km intersection avec une voie rurale à droite, le chemin rural de Vendresse-Beaulne à Cerny-en-Laonnois amène à la RD 967. à gauche, le chemin rural de Chamouille à Cerny-en-Laonnois amène au cimetière civil seul lieu ayant survécu à la destruction de l’ancien Cerny-en-Laonnois. 14,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 15,0 km rive gauche, une borne kilométrique. Vendresse-Beaulne du Chemin des Dames 15,2 km rive gauche, une stèle commémorative marque la limite territoriale entre Cerny-en-Laonnois au Nord et Vendresse-Beaulne au Sud. Inscription A la mémoire de notre fils bien-aimé, le sous-lieutenant Louis Astoul, du 70e Sénégalais, tombé glorieusement dans ces parages à l'âge de 24 ans au cours de l'assaut du 16 avril 1917 et de ses camarades »[11]. Paissy du Chemin des Dames 16,0 km à gauche, la borne kilométrique du Poteau d’Ailles marque l’intersection avec la RD 102 qui amène à gauche, aux pelouses du village disparu d’Ailles à Chermizy-Ailles. à droite, au vestige de l’ancien moulin à vent la ferme de la Tour[19], à la creute-chapelle de Teilhard de Chardin 1916 et l’église Saint-Rémi 1930 de Paissy[20]. Chermizy-Ailles du Chemin des Dames 17,0 km une borne kilométrique marque la limite territoriale entre Chermizy-Ailles au nord et Paissy au sud. Oulches-la-Vallée-Foulon du Chemin des Dames 17,8 km à droite, les neuf statues de la Constellation de la Douleur du Mémorial aux tirailleurs sénégalais de Christian Lapie, et la stèle de la 164e DI, à l’inscription Aux morts de la 164e Division, Chemin des Dames, Vauclerc, Casemates, Mai ; Hurtebise, Dragon, juin ; Craonne, Californie, juillet ». 17,9 km musée du Chemin des Dames, caverne du Dragon » Drachenhöhle à la ferme de la Creute[21]. 18,0 km rive gauche, une borne kilométrique. Stèle du 4e régiment de zouaves. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Bouconville-Vauclair du Chemin des Dames 18,3 km intersection avec la RD 886 qui amène à droite, au crucifix du hameau disparu de La Vallée-Foulon à Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon village disparu, racolé à Oulches-la-Vallée-Foulon. à gauche, en face du monument en bronze en mémoire des soldats Marie-Louise » et des Bleuets », où est écrit 1814 – 1914 A la vaillance de la jeunesse française Marie-Louise 1814 - Bleus 1914 unis dans une même gloire » Maxime Real del Sarte, 30 octobre 1927, se trouvent une plaque commémorative du 4e de Zouaves A la gloire du 4e Régiment de Zouaves vainqueur des combats de 1914 et 1917 contre la garde impériale allemande à la ferme d’Hurtebise. et une plaque commémorative du 4e division cuirassée Ici le 20 mai 1940, les Cies auto 249 et 349/22 de la 4e division cuirassée attaquées de toutes parts par des éléments blindés allemands défendirent vaillamment leur convoi dans un combat inégal. Hommage à nos morts. accolées sur l’enceinte de l’ancienne mairie d’Hurtebise[23]. Chacun des deux piliers du portail est coiffé d’un boulet de canon de la Bataille de Craonne 1814. La RD 886 continue au jardin de Plantes Médicinales de l’abbaye de Vauclair à l’ancien village de Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon disparu, rattaché à Bouconville-Vauclair ainsi qu’au réseau de tranchées de Bouconville-Vauclair. Le monument des Marie-Louise et des Bleuets. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. La ferme et ancienne mairie d’Hurtebise. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. 19,0 km rive gauche, une borne kilométrique marque l’intersection avec la RD 18. Sur la gauche, la D 18 CD prend le nom de la Journette » et amène au plateau de Californie. Sur la droite, la RD 18 descend au monument des Basques[24] de la 36e division d’infanterie dont le 18e régiment d'infanterie de Pau, et au cimetière de Craonnelle, ainsi qu’à Maizy où trois soldats du 18e RI furent fusillés pour l’exemple 1917. 19,2 km rive droite, une fortification recouverte de gazon laisse passer une cheminée. 20,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 20,2 km sur la rive gauche, le chemin des Frères-Anciaux dans la forêt domaniale de Vauclair conduit à Bouconville-Vauclair. 20,4 km sur la rive gauche, un chemin conduit au monument Napoléon, statue de Napoléon Ier debout mains derrière le dos. Sur le socle est inscrit Commémoration de la bataille de Craonne 7 mars 1814, Ce monument a été érigé par le comité de tourisme et l’union des st. de l’Aisne et inauguré le 30 juin 1974, par m. Michel Poniatowski ministre d’État ministre de l’Intérieur » sculpteur Georges Thurotte, 1974[25]. Craonne du Chemin des Dames 21,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 21,1 km sur la rive gauche, un chemin de la Laie des Casemates dans la forêt Domaniale de Vauclair, sur la rive gauche, le Plateau des Casemates entre l’isthme de Hurtubise et le plateau de Californie. 21,6 km sur la rive gauche, le monument Ils n'ont pas choisi leur sépulture du sculpteur Haïm Kern, 1998 devant l’entrée du chemin de la Laie de Californie dans la forêt domaniale de Vauclair ; Sur la rive droite, le belvédère du plateau de la Californie offre un panorama de la vallée de l’Aisne. Un monument du 18e régiment d'infanterie 1927 sur un blockhaus au bord oriental du plateau. Il est écrit À la gloire du 18e RI de Pau Béarn - Pays basque - Gascogne, régiment d'élite chargé d'enlever le plateau de Craonne, position jugée inexpugnable, l'a pris d'assaut dans un élan superbe. Citation à l'armée - 4-5 mai 1917 ». Panorama vu du plateau de Californie. Plateau Californie et des casemates. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. 22,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 22,4 km sur la rive droite, les tableaux de l’arboretum de Craonne marquent l’entré d’un chemin qui descend à Craonne ; sur la rive gauche, une micro balade mène à l’Hêtre de la paix 1998 de l’arboretum, aux vestiges de l’église Saint-Martin[26] et du cimetière du Vieux Craonne, village disparu sous les bombardements de 14-18 et placé en zone rouge. 23,0 km rive gauche, une borne kilométrique marque l’intersection avec sur la droite, un monument À nos morts » Enfants de Craonne » 1914-1918[27] à l’entrée de la RD 18 qui descend à l’église Art déco Saint-Martin à Craonne. Sur la gauche, la D 18 CD se dirige vers le monument des chars d’assaut à Berry-au-Bac. 23,1 km sur la rive droite, une stèle est écrit A la mémoire de Joseph Adolphe Hirsch, lieutenant au 2e Génie, chevalier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre, tombé à Craonne le 5 mai 1917. 23,5 km intersection avec la RD 19 ou se trouvait rives gauche et droite le hameau de Chevreux disparu à gauche, la route mène à la ferme du Temple et à la stèle de Guillaume Apollinaire à Pontavert. à droite, un monument au 8e et au 208e régiment d'infanterie, marque la route qui mène au jardin de Plantes Médicinales de l’abbaye de Vauclair et le Réseau de tranchées de Bouconville-Vauclair. Est écrit sur le monument Aux officiers, sous-officiers et soldats des 8e et 208e ayant combattu en avril 1917 à Craonne-Chevreux. 1914-1918. Dinant – Guise – Marne – Aisne – Champagne – Verdun – Somme – Flandres – Ourcq – Ailette[29]. Corbeny du Chemin des Dames 25,3 km intersection avec la RD 889 qui amène à Pontavert. 25,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 25,2 km intersection avec à droite la RD 182 qui amène au collège Léopold-Senghor. 25,4 km à droite, la petite chapelle royale de la fontaine Saint Marcoult reconstruite en 1920. Plaque commémorative, avec pour inscription Ici dans le prieuré bénédictin de Corbeny de 899 à 1790, les reliques de saint Marcoult, abbé de Nanteuil, invoqué pour la guérison des écrouelles ont été vénérées par le pape Calixte II, saint Bernard[Lequel ?], sainte Jeanne d'Arc et par des multitudes de pèlerins. » 25,5 km intersection avec à gauche la RD 62 qui amène au jardin de Plantes Médicinales de l’abbaye de Vauclair et le Réseau de tranchées de Bouconville-Vauclair. À droite sur la place Saint-Marcoult, se trouve un abreuvoir. 25,6 km intersection avec la RD 889. 25,7 km intersection avec rue de la Poterne rive gauche, rue des Remparts du Midi rive droite. La RD 18 CD prend le nom de rue Pierre-Curtil. 25,8 km rive gauche, la rue de l'École sépare la mairie d’une statue commémorative d’un poilu. La façade de la mairie porte la plaque commémorative suivante Jeanne d’Arc, au lendemain du sacre accompagnant le roi Charles VII a séjourné à Corbeny le 22 juillet 1429, Cinquième centenaire, offert par Notre Dame de Montréal Canada ». Sous le poilu tenant son fusils à terre est écrit Corbeny à ses enfants morts pour la France 1914 - 1918[30] 25,8 km rive droite, ruelle Garlet. 25,9 km l’église Saint-Quentin reconstruite en 1920 marque l’intersection avec la RD 1044 anciennement route nationale 44 et la RD 18[31]. En face, la RD 18 amène à Berrieux. la RN 44 amène à Sainte-Croix à gauche et à La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert et au monument des chars d’assaut à Berry-au-Bac à droite. Hommage aux poilus de 1914 – 1918. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Le Chemin des Dames dans l'Histoire Il fut baptisé ainsi à la fin du XVIIIe siècle et il s'agissait alors d'un petit chemin, peu carrossable. Il fut emprunté entre 1776 et 1789 par Adélaïde et Victoire, filles du roi Louis XV, également appelées Dames de France qui, venant de Paris, se rendaient fréquemment au château de La Bove, situé entre Bouconville, Sainte-Croix, Ployart et Chermizy. Le château appartenait à Françoise de Châlus 1734-1821, duchesse de Narbonne-Lara, ancienne maîtresse de Louis XV et ancienne dame d'honneur d'Adélaïde. La légende affirme que pour faciliter le voyage, le comte[Qui ?] fit empierrer le chemin qui prit le nom charmant de Chemin des Dames ». Ce n'est pas très loin de ce site stratégique maintes fois disputé que Jules César, en 57 av. dans les environs de Berry-au-Bac sur l'Aisne, défit les Belges lors de sa Guerre des Gaules. En 1814, Napoléon Ier, à la bataille de Craonne, y battit les Prussiens et les Russes, au prix de 5 400 morts parmi ses jeunes recrues que l'on appelait les Marie-Louise. Un monument commémore encore cette bataille sur le plateau de Hurtebise, à proximité de la caverne du Dragon. C'est lors de la Première Guerre mondiale que le Chemin des Dames acquit une tragique notoriété avec des lieux comme Craonne ou la caverne du Dragon. Le Chemin des Dames au cours de la Première Guerre mondiale Assaut français sur le Chemin des Dames Archives du Queensland, Australie Le plateau du Chemin des Dames Le village dévasté de Soupir en mai 1917 La Première Bataille de l'Aisne août-septembre 1914 Le Chemin des Dames est un terrain d'affrontement dès 1914. Le 31 août 1914, les troupes françaises sont obligées de quitter leur position sur le Chemin des Dames face à l'avancée allemande. Mais à l'occasion de la Première bataille de la Marne, les armées alliées atteignent de nouveau la vallée de l'Aisne le 13 septembre, bousculant devant elles les forces allemandes. Les Allemands se regroupent sur le plateau pour contrer l'offensive. Entre le 13 et le 15 septembre 1914, les troupes françaises et anglaises tentent de s'emparer du plateau. Plusieurs milliers de soldats meurent dans cette offensive inutile[32] le front se fixe à cet endroit jusqu'en 1918. L'offensive Nivelle avril-juin 1917 La réputation tragique du Chemin des Dames vient de l'offensive imaginée et dirigée par le général Nivelle durant le printemps 1917. Cette bataille prend des noms différents selon les auteurs offensive Nivelle, seconde bataille de l'Aisne ou bataille du Chemin des Dames. Cette offensive est un cruel échec pour les armées françaises alors que Nivelle pensait que l'avancée serait foudroyante, Laon située à une quinzaine de kilomètres à vol d'oiseau devant être atteinte en fin de journée, le front allemand est à peine entamé. Pendant de nombreux mois, les armées allemandes et françaises se disputent le plateau. Le bilan de l'offensive est difficile à établir. Les pertes françaises ont été souvent sous-évaluées en ne s'intéressant qu'aux pertes subies entre le 16 et 29 avril. Or, les combats se poursuivent jusque fin juin prise de Craonne le 4 mai, prise de la caverne du Dragon le 25 juin. Il convient alors de regarder les pertes sur les mois d'avril, mai et juin[33]. Lors des comités secrets réunissant les députés du 29 juin au 7 juillet, le député Favre estime les pertes à près de 200 000 hommes côté français au bout de deux mois d'offensives[34]. Quant aux pertes allemandes, elles sont encore plus difficiles à évaluer. Cependant la situation n'est pas meilleure. L'épisode du Tunnel de Winterberg, survenu les 4 et 5 mai 1917, en est un exemple. C'est après cette grande tuerie que se développèrent dans l'armée française des mutineries, particulièrement fréquentes après le 16 avril 1917, et concentrées essentiellement sur le Chemin des Dames et le front de Champagne. La Chanson de Craonne, dont le nom fut donné lors des mutineries de 1917 la musique était reprise d'une chanson d'avant la guerre, à la suite des pertes militaires, fait partie des répertoires antimilitariste et anarchiste, elle fut absente des ondes jusqu'en 1976[35]. La bataille de la Malmaison octobre 1917 Les Français reprennent le Chemin des Dames entre le 23 et le 25 octobre 1917, lors d'une offensive ayant pour objectif la reprise du fort de la Malmaison. Les Allemands évacuent le plateau et repassent l'Ailette, reculant de quelques kilomètres. Cette offensive a été précédée de la plus importante préparation d'artillerie de la Guerre, d'une ampleur qui restera inégalée jusqu'à la bataille de Koursk, en 1943. La Troisième Bataille de l'Aisne 1918 Le 27 mai 1918, Ludendorff, général en chef des armées allemandes, lance une offensive sur le Chemin des Dames, précédée par une préparation d'artillerie intense et précise. Le succès est éclatant les troupes avancent de 15 km dans la journée et chassent les Français de la vallée de l'Aisne. La bataille se poursuit dans les environs de Château-Thierry. Un certain Adolf Hitler participe à cette offensive au sein du 16e Régiment royal bavarois d'infanterie de réserve 16. Königlich Bayerischen Reserve-Infanterieregiment. Alors que Paris est menacé, les Alliés organisent une contre-offensive le 28 juillet 1918 voir Seconde bataille de la Marne. Le 7 août, tout le terrain perdu est repris. Seconde Guerre mondiale Le plateau fut aussi un champ de bataille très disputé au cours de la Seconde Guerre mondiale, après que les Allemands ont lancé leur Westfeldzug le 10 mai 1940. La 6e Armée du général Touchon tenta d'arrêter l'offensive allemande en s'appuyant sur la vallée de l'Aisne, le Chemin des Dames et la vallée de l'Ailette à partir du 16 mai 17e Corps d'Armée du général Noël 87e Division d'Infanterie d'Afrique général Barbeyrac de Saint-Maurice, 28e Division d'Infanterie Alpine général Lestien, 36e Bataillon de Chars de Combat, 7e Division d'Infanterie général Hupel. Le 5 juin, l'offensive reprend alors vers le sud avec une supériorité numérique désormais écrasante. Le général Weygand, nommé commandant en chef des armées françaises en cours de bataille, a constitué une ligne de défense sur la Somme, le canal Crozat, l'Ailette et l'Aisne dite ligne Weygand ou position Somme-Aisne. L'attaque allemande est déclenchée tout d'abord 5 juin sur la Somme et l’Ailette bataille de l'Ailette du 18 mai au 6 juin 1940, puis sur l’Aisne. Malgré une résistance héroïque des unités françaises bataille de l'Aisne du 15 mai au 12 juin 1940, le front français est percé le 7 juin sur la Somme, le 10 juin sur l'Aisne. Le Chemin des Dames dans les mémoires Commémorer une défaite ? Pour le centenaire, son & lumière à Craonnelle. Cette offensive n'a jamais occupé la même place dans la mémoire nationale que la bataille de la Somme ou que la bataille de Verdun. Il est en effet beaucoup plus difficile de commémorer une défaite qu'un succès ou un demi-succès. Dès lors, les historiens ont eu tendance à atténuer l'ampleur de l'offensive afin d'en atténuer l'échec[33]. À la suite des premiers historiens, il est convenu de limiter dans le temps cette offensive à la période allant du 16 au 29 avril 1917 et de dissocier l'offensive lancée sur la montagne de Reims le 17 avril 1917 du Chemin des Dames proprement dit. Rémy Cazals et Frédéric Rousseau[36] montrent que les premières Histoires de la bataille ignorent souvent l'expérience combattante et sous-évaluent l'ampleur des mutineries. En outre, elles cherchent fréquemment à expliquer l'échec par l'action des ministres plutôt que par une grave erreur stratégique. Dès lors, les premières commémorations prennent la forme de monuments collectifs ou individuels[37] financés par les anciens » des régiments ayant combattu sur place ou par la famille d'un soldat généralement un officier tombé lors de l'offensive. Le Mémorial du Chemin des Dames, situé à Cerny-en-Laonnois, est construit en 1951 à l'initiative de personnalités locales et d'anciens combattants avec à leur tête l'évêque de Soissons, Monseigneur Douillard. Toutes ces commémorations sont issues des rangs des anciens combattants et elles peuvent associer des éléments religieux. Les paysages témoignent de cette occultation de la mémoire. Initialement fixée à plus de 19 000 ha, la zone rouge de l'Aisne s'est restreinte à 717 ha, sur la partie orientale du Chemin des Dames. Les champs de bataille n'ont pas été mémorialisés comme à Verdun, mais ont été progressivement remis en culture. Les secteurs les plus ravagés par les combats plateau de Californie ont été remis en 1927 à l'administration des Eaux et Forêts, et incorporés à la forêt de Vauclair. Cette forêt de guerre a été reconstituée dans le but explicite de masquer les traces des combats[38]. Ce n'est qu'à partir des années 1990 que les commémorations prennent un aspect plus officiel. Le Conseil général de l'Aisne, après s'être porté acquéreur de la caverne du Dragon, la réaménage pour en faire un espace muséographique dédié aux batailles sur le Chemin des Dames. Le 5 novembre 1998, le Premier Ministre français Lionel Jospin vient sur le Chemin pour inaugurer une sculpture de Haïm Kern, commande de l'État pour les 80 ans de l'armistice. À cette occasion, il demande que les soldats mutins “fusillés pour l'exemple” au nom d'une discipline dont la rigueur n'avait d'égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd'hui, pleinement, notre mémoire collective ». Cette phrase donne naissance à une polémique en pleine période de cohabitation le lendemain Philippe Séguin, président du RPR et l'Élysée critiquent ses propos[39]. Pour les 90 ans de l'offensive, le Conseil général organise une veillée de commémoration et des marches sur le Chemin des Dames qui sont un succès populaire. En outre, il met en place un mémorial virtuel[40] qui vise à collecter les noms de toutes les personnes qui sont tombées sur le Chemin des Dames quelle que soit leur nationalité. Dernière nouveauté mémorielle, le Conseil général de l'Aisne a commandé un ensemble de statues à Christian Lapie commémorant la participation des Africains à l'offensive. L'œuvre, installée à proximité de la caverne du Dragon, a été inaugurée le 22 septembre 2007. Elle révèle une nouvelle prise en compte de la souffrance et du sacrifice des troupes coloniales dans les conflits mondiaux, dans la lignée du film Indigènes. Il faut en effet se rappeler que le général Mangin avait préconisé l'utilisation de la Force noire » dans la Première Guerre mondiale[42], pour compenser les pertes énormes subies par l'Armée français en 1914 et en 1915. Ainsi le 16 avril 1917, les pertes parmi les troupes africaines sont de 6 000 soldats sur les 15 000 en première ligne. Personnalités liées au Chemin des Dames De nombreux écrivains et intellectuels étaient eux aussi mobilisés et se trouvaient sur le Chemin des Dames durant la Première Guerre mondiale. Guillaume Apollinaire Guillaume Apollinaire n'a pas la nationalité française en 1914, sa mère étant polonaise. Il se fait naturaliser et s'engage volontairement. Il devient sous-lieutenant au sein du 96e régiment d'infanterie. Avec son régiment, il combat en Champagne, puis dans l'Aisne. En mars 1916, il se trouve sur le Chemin des Dames au bois des Buttes près de Pontavert. C'est là qu'un éclat d'obus le blesse à la tête. Il est alors trépané et profite de sa convalescence pour écrire Calligrammes. On retrouve dans cette œuvre un écho à son expérience sur le front Mais j'ai coulé dans la douceur de cette guerre avec toute ma compagnie au long des longs boyaux Quelques cris de flamme annoncent sans cesse ma présence J'ai creusé le lit où je coule en me ramifiant en mille petits fleuves qui vont partout Je suis dans la tranchée de première ligne et cependant je suis partout ou plutôt je commence à être partout C'est moi qui commence cette chose des siècles à venir Ce sera plus long à réaliser que non la fable d'Icare volant Louis Aragon Louis Aragon n'a que 16 ans quand éclate la guerre. Il est mobilisé en 1917 et est incorporé en tant que médecin-auxiliaire au 355e régiment d'infanterie en 1918. Il se trouve alors près de Soissons où il est enterré vivant à trois reprises[réf. nécessaire], puis il suit la contre-offensive alliée sur le Chemin des Dames en septembre 1918. C'est là qu'il commence son premier roman Anicet. Il évoquera cette expérience du front à travers la fiction comme dans le roman Aurélien Je me souviendrai toujours... C'était au Chemin des Dames... Le docteur, je ne le connaissais pas, il venait d'arriver au bataillon... J'étais sergent alors... J'avais une section... C'était un peu à l'ouest de Sancy... on tenait la ligne du chemin de fer... on avait avancé après un pilonnage, mazette, un pilonnage ! Devant nous, tout était bouleversé. Plus de tranchées, des trous d'obus, des entonnoirs... On avait avancé comme on avait pu... sur la pente, et un peu où ça faisait plateau... et reculé par-ci par-là..., on ne savait plus où on en était... Je vous ennuie? — Mais non, — dit Bérénice, — au contraire... — Il y avait du Boche en avant, de côté, en arrière... L'artillerie tapait dans le tas... On voyait dans ce qui avait été du barbelé un particulier qui n'avait pas pu se tirer des pieds... Personne ne songeait à aller le repêcher, je vous jure... Enfin, une chienne n'y aurait plus reconnu ses petits... Là où était ma section, ça avait encore forme humaine... parce qu'on tenait un boyau où on s'était battu... et qu'on avait cloisonné avec des sacs de sable... Seulement il y avait deux Fridolins blessés qui s'avançaient quand on avait entassé les sacs... Alors ils étaient tombés le bec en avant, les pieds chez eux, la tête chez nous. Et feuilletés dans les sacs... des vrais sandwiches... Pas mèche de les dégager, vous saisissez on avait aussi peur d'un côté que de l'autre... et puis recommencer le bousin pour deux bonhommes... Seulement le soir tombait, et ils ne se décidaient pas à clamser... Ils gueulaient encore... Ça devait leur faire mal quelque part... Une guibolle... Enfin, quoi! Ils gueulaient... Dans le secteur on ne bougeait plus... chacun le doigt sur la gâchette, terrés... Alors, quand ils se remettaient à gueuler, les mitrailleurs à tout hasard envoyaient une volée... Tac tac tac tac tac... et ça ricochait... tac tac... On ne savait plus où se mettre... D'autres répondaient... Ni les Boches ni nous ne savions sur qui on tirait... Avec la nuit ça devenait intenable... Eugène Dabit Eugène Dabit a 16 ans quand la guerre éclate. Après six mois d'instruction à Poitiers en 1916, il connaît le front en 1917-1918, notamment à Oulches[43]. Il en a laissé ses impressions dans un poème intitulé J'ai été soldat à dix-huit ans[44]. Jean Giono Jean Giono a 19 ans quand la guerre éclate, il est donc incorporé dès 1914. Il est rapidement versé dans le 140e régiment d'infanterie qui va combattre sur tous les fronts Champagne en 1915, Verdun en 1916, Chemin des Dames en 1916-1917. Sur le Chemin des Dames, ce régiment va défendre la position d'Hurtebise sur le plateau puis participer à la reprise du fort de Malmaison en octobre 1917. L'expérience du front fera de Giono un pacifiste acharné comme l'atteste son œuvre s'inspirant de son expérience au front, Le Grand Troupeau Il y avait toujours une trêve du petit matin, à l'heure où la terre sue sa fumée naturelle. La rosée brillait sur la capote des morts. Le vent de l'aube, léger et vert, s'en allait droit devant lui. Des bêtes d'eau pataugeaient au fond des trous d'obus. Des rats aux yeux rouges marchaient doucement le long de la tranchée. On avait enlevé de là-dessus toute la vie, sauf celle des rats et des vers. Il n'y avait plus d'arbres et plus d'herbe, plus de grands sillons, et les coteaux n'étaient que des os de craie, tout décharnés. Ça fumait doucement quand même du brouillard dans le matin. Alexandre Zinoview Alexandre Zinoview n'a pas la nationalité française en 1914. Russe émigré en France pour participer au bouillonnement artistique du Montparnasse de 1910, il s'engage donc volontairement, à l'appel de Blaise Cendrars dans la Légion Etrangère, puis est détaché au sein de la 1re Brigade Russe Spéciale, en tant que traducteur. C'est avec cette brigade qu'il combat sur le Chemin des Dames. Il dépeint l'offensive du 16 avril dans le tableau intitulé "L'Heure H du jour J". Dans ses carnets, il la décrit en ces termes J’ai regardé ma montre il était 6 heures moins deux. Encore deux minutes, et ça va commencer. Quel vent froid ! Et si humide… Tiens, une tache sur ma vareuse, je n’y avais pas pris garde depuis ma blessure. Ça doit être de l’encre. Hier j’ai rempli mon stylo. Où en est-on ? On ne voit pas Brimont, plongé dans la fumée. 6 heures moins une minute. 6 heures. Un grondement terrifiant déchire le voile de brume. Des milliers d’obus explosent dans le ciel. Le brouillard se mêle à la fumée. C’est parti… on voit des hommes sortir de terre et courir. L’espace d’un instant, la fumée d’éclatement masque une partie du chemin à parcourir, et on aperçoit des silhouettes noires sauter en l’air, puis retomber. Un bon nombre d’hommes rebrousse chemin, ils clopinent lentement, ce sont les blessés, tandis que les nôtres continuent à avancer.[45]. Notes et références Notes ↑ La chapelle souterraine est classée monument historique. Références Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé Route départementale 18 CD Aisne » voir la liste des auteurs. ↑ D'où vient le nom "Chemin des Dames" ? Chemin des Dames », sur consulté le 17 novembre 2020 ↑ G. Lenôtre, Le maire de Beaurieux », Le Temps, 28 avril 1917. ↑ Guy Marival, Comment la légende des Dames a fait son chemin », La lettre du Chemin des Dames, Conseil général de l'Aisne, automne 2010, lire en ligne ↑ Le monument des Crapouillots sur ↑ lien brisé » • Wikiwix • • Google • Que faire ?. ↑ Prenez l'assaut du fort de la Malmaison », sur consulté le 9 mars 2013 ↑ a b et c La Creute du Caïd », notice no PA02000019, base Mérimée, ministère français de la Culture ↑ Aizy-Jouy, la Grande Pièce, Carrière dite creute du Caïd sur ↑ , sur Le blog de l’association de sauvegarde de la Chapelle Ste Berthe consulté le 1er septembre 2020. ↑ a et b Le monument à la mémoire de Jean Roblin, sur ↑ Carrière de Froidmont », notice no PA00132907, base Mérimée, ministère français de la Culture. ↑ Le Chemin des Dames avant 1914 ↑ , classé MH 1920 ↑ Monument commémoratif à la mémoire du sous-lieutenant Henri de Bonand-Montaret à Braye en laonnois, sur ↑ Chapelle reconstruite en 1932 et recensée à l'Inventaire général du patrimoine culturel de 2006 La chapelle de Courtecon », notice no IA02001942, base Mérimée, ministère français de la Culture ↑ Église Saint-Jean-Baptiste de Pancy-Courtecon », notice no PA00115861, base Mérimée, ministère français de la Culture ↑ inscrit au titre des monuments historiques 1997 Monument commémoratif franco-allemand », notice no PA02000008, base Mérimée, ministère français de la Culture ↑ Le Chemin des Dames avant 1914. ↑ Paissy, village troglodyte, et paisible, sur ↑ Découvrir la Caverne du Dragon, sur ↑ La ferme et ancienne mairie d’Hurtebise de Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon est inscrite au patrimoine culturel ↑ sculpteur Claude Grange, 1928, inscrite au monument historique en 2003 ↑ Campagne de France 1814 - 1er - 15 mars 1814, sur ↑ ↑ ↑ L'ancien Craonne », sur SAPIGNEUL, mémoire d'un village disparu, 16 mars 2012 consulté le 1er septembre 2020. ↑ ↑ Nicolas Offenstadt éd., Le Chemin des Dames de l'événement à la mémoire, Stock, 2004 ↑ F. 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Voir aussi Bibliographie Alexandre Niess, Du Chemin des Dames à Verdun. Caractéristiques de la mémoire de la Première Guerre mondiale dans les monuments aux morts de la Zone Rouge » in Dan Brewer, Patricia Lorcin dir., Spaces of War. France and the Francophone World, University of Minnesota, 2008. Nicolas Offenstadt, Le Chemin des Dames, de l'événement à la mémoire, Paris, Stock, 2004 Pierre Miquel, Le Chemin des Dames, Paris, Perrin, 1997 Nobécourt, Les Fantassins du Chemin des Dames, Paris, Robert Laffont, 1965 Articles connexes Bataille du Chemin des Dames Mémorial du Chemin des Dames Abbaye de Vauclair Caverne du Dragon Craonne Mutineries de 1917 Soldat fusillé pour l'exemple Liens externes Le portail du Chemin des Dames Chemin des Dames - Le mémorial virtuel », sur consulté le 13 septembre 2017. [PDF] Tuer / être tué les pertes et les mille figures de la mort » sur le Chemin des Dames de mars à octobre 1917, par Jagielski CRID 14-18
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